BAD+ Art Fair

BAD+ Art Fair

Hannibal Renberg, photographe de rue au rayonnement international, sera notre artiste à l’honneur au salon BAD+ Art Fair qui se déroulera du 29 mai au 2 juin 2024, Hangar 14, Bordeaux, France

Venez nous retrouver sur l’espace RDC 13

Hannibal Renberg, an internationally renowned street photographer, will be our featured artist at the BAD+ Art Fair, which will take place from May 29 to June 2, 2024, at Hangar 14, Bordeaux, France

BOOTH RDC 13
Hannibal Renberg, salon Bad+ Hannibal Renberg, salon Bad+
 
15e édition du Challenger BNP Paribas Primrose

15e édition du Challenger BNP Paribas Primrose

du 13 au 19 mai 2024

à l’occasion du 15 ème édition du Challenger BNP Paribas Primrose l’un des événements sportifs les plus importants de la région

1 tournoi 65 Joueurs 300 partenaires 30.000 visiteurs…

La galerie neilag s’associe à cet évènement sportif exceptionnel pour présenter une exposition, hors les murs, au sein du village partenaires :
3 artistes célèbreront le Printemps, sur le thème de la nature en mouvement

ART & SPORT C’est de l’art à soi, de l’image au regard, que se forge le sens du monde. Cette manière de transformer le réel, de le comprendre et de se l’approprier à mesure d’homme, est proprement condition de notre capacité à faire société. Le dialogue, l’échange, sont ainsi autant d’occasions et de prétexte de se renvoyer la balle . « Jeu, set et match ! » lancez vos sens et vos couleurs dans l’espace et sur la toile comme le joueur lance la balle et attend sa réception. Vaincre le set jusqu’au tie break, et faire de l’autre son interlocuteur raisonné : voilà les liens qui se dessinent entre art et sport, où l’esprit collectif et la quête de signification s’esquissent un instant, le temps d’un tournoi ou d’un regard, comme conversation interprétative et vœu d’affrontement.

…3 peintres 30 œuvres

Jean-Marc Brunet, “ Peindre c’est sentir intérieurement get non voir mentalement ”, www.jean-marc-brunet.com
Clotaire Lehoux“ Peindre est un mouvement permanent on ne s’arrête jamais ”  www.clotairelehoux.com
Constance de Maistre, “ Peindre, un processus pour retrouver gles traces mémorielles d’un paysage ”, www.constancedemaistre.com

Maison de la Culture Amiens

Maison de la Culture Amiens

Alexandra Oury Blaire

« Une certaine lumière vous prend très vite de plein fouet, à la gorge et à bras-le-corps, vous retournant, vous chamboulant l’esprit vers où, vers quoi, sinon une quête infatigable de dépayser le paysage. C’est-à-dire revivre en le réinventant sensoriellement tout ce qui nous traverse du visible et de l’invisible. Du macrocosme vivifié par le microcosme. Comme si des secrets attendaient sous l’humus et l’écorce de la forêt de Chassemy, de nous parler de notre germination à venir, au centre de la petite éternité de l’art ou de tout ce que nous laissons derrière nous après le grand départ. » Jean-Marc Brunet – MURMURATION DES SIGNES – Notes d’atelier. Textes de Dominique Sampiero (El Viso, 2023).

Dominique Sampiero était à la Maison de la Culture Amiens le 21.03.24, pour une lecture proposée dans le cadre de la remarquable exposition « Murmuration des signes » consacrée jusqu’au 28 mars au travail du peintre Jean-Marc Brunet. Composée de peintures et sculptures de l’artiste qui vit et travaille à Chassemy (Aisne), elle donne aussi à voir un magnifique florilège de ses livres d’artiste, témoins de son dialogue fertile avec l’écriture contemporaine. Michel Butor, Bernard Noël, Jean-Clarence Lambert, Jean Orizet, Yves Namur, Béatrice Marchal et bien d’autres, ont collaboré avec lui. Dominique Sampiero aussi bien sûr, qui n’a pas manqué de rappeler : « Il y a de l’amitié entre Jean-Marc Brunet et beaucoup de poètes, qui va au-delà du fait de faire des livres et d’écrire ensemble, c’est vraiment une amitié de l’être avec. Jusqu’au bout du chemin ».

Avant de lire des extraits de MURMURATION DES SIGNES (El Viso), et de Mon âme ne roule pas en Audi (L’herbe qui tremble, 2024), recueil où figurent onze dessins de l’artiste, le poète s’est exprimé ainsi : « il n’a jamais été question de mettre des mots sur la peinture de Jean-Marc Brunet, ni d’aucun peintre avec qui je travaille depuis des années. Mais de me laisser envahir – c’est ce que je vous souhaite – de me laisser habiter par la toile comme si cette toile aussi me regardait. Comme si cette toile m’embarquait dans sa propre présence. Comme s’il y avait – on peut délirer – de la conscience dans la peinture. Une conscience différée. Une conscience déplacée. Comme si un peu de moi devenait Nous. » Le temps a

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semblé suspendu pendant sa lecture et un peu au-delà. Dans un respectueux silence qui en disait long.